dimanche 5 avril 2009

Marcel CAUVAIN "MAX"



Marcel Cauvain "Max" est né à Wasmüel (Borinage Belgique) le 25 Octobre 1926 dans un milieu ouvrier très pauvre. Ami d'enfance de Franz Bridoux, il fait ses études avec lui et son frère Marius Cauvin à Wasmuël puis à Mons.

Fin 1941, Marcel, Marius et Franz sont recrutés à la section locale du RNJ (Rassemblement National de la Jeunesse) à Wasmüel. Les activités consistent essentiellement à faire des "barbouillages" (des tags sur les murs), des distributions de tracs, la vente de journaux clandestins et de photos de "solidarité".

Dans la nuit du 30 avril 1943, Marcel est surpris en plein travail de badigeonnage des mots d'ordre de la résistance par une patrouille de "Garde Wallonne". Il s'enfuit et rejoint son frère Marius et Franz Bridoux dans l'illégalité et avec eux continue le travail clandestin au niveau régional. Le travail de résistance s'intensifie: d'abord le transport de journaux de Bruxelles à Mons puis leur distribution.

Ensuite, ils doivent établir une imprimerie clandestine. Dans ce but, ils participent à des actions avec les Partisans Armés (P.A.) pour se procurer une ronéo, des machines à écrire, des stencils, du papier et de l'encre. Ce matériel est déposé chez le cordonnier Arthur Malengreau à Quarengon où se fait le travail principal de reproduction des journaux.

Pendant une bonne période d'illégalité, Marcel Cauvain est logé à Ghlin au Château d'Aulnoye avec d'autres résistants dont son frère Marius et Franz Bridoux. Ils y seront arrêtés le 3 août 1943.

Emmenés à la Gestapo au 347 avenue Louise à Bruxelles, ils y seront interrogés pendant deux jours et transférés le 5 août à la prison de Saint Gilles. Le 13 novembre 1943, ils sont tous les trois transférés en Allemagne avec le groupe des 19 co-inculpés du RNJ. le 15 novembre ils se retrouvent à la baraque N°6 d'Esterwegen.

Dans la baraque, les conditions d'hygiène et d'alimentation sont épouvantables et Marius a de nombreuses plaies ulcéreuses aux pieds. Faute de soins adéquats, elles mettront des mois à cicatriser.

Transférés au camp d'Ichtershausen en avril 44, ils participeront aux marches forcées ("marches de la mort").

le 7 avril 1945, Marcel, Marius et Franz s'évadent à Pösneck le 10 avril et seront libérés par les américains le 15 avril. Ils sont rapatriés en Belgique le 7 mai 1945.

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